CONFERENCE autour d'Aristide Korbak par un Conférencier qui a préfére, pour des raisons de sécurité, garder l'anonymat , voire garder le lit
Mesdames messieurs, chers amis de Bourg en Bresse - euh pardon! On me fait signe... C'est pas le bon Bourg... Bourg la reine? Pardon Bourg Argental
chers amis de Bourg Argental bonsoir
Je suis très fier et heureux d'être ce soir parmi vous pour vous parler de celui qui est déjà, peu de temps après sa disparition, une légende.
Et je dis tout de suite : halte là! Tout ce que vous avez pu entendre sur Aristider Korbak jusqu'à aujourd'hui est totalement erroné, voire même complètement faux.
Malgré les nombreuses trentatives de biographies dont je rappellerai brièvement les plus connues, celles qui ont défrayé les chroniques – pardon?... non, chronique n'est pas un gros mot, c'est dans le petit Larousse et il n'y a pas de gros mots dans le petit Larousse, ça ne rentrerait pas.
Je disais donc, avant d'être malencontreusement interrompu, que ce soit:
« Aristide Korbak poète visionnaire? »
ou bien
« Le mystère Aristide Korbak enfin dévoilé pour moins de 20 euros »
ou même encore:
« Aristide Korbak est vivant je l'ai rencontré »
Ces ouvrages, je dirais même ces torchons, ne sont, mesdames et messieurs que des tissus de mensonges, je vous l'assure, c'est sûr.
Prétendre que Aristide Korbak est né de parents gardiens de zoo entre un zèbre et un zébu et faire de lui une espèce de méssie des temps modernes est de la pure affabulation, voire même une hérésie ....
non, monsieur, une hérésie n'est pas une maladie honteuse, je ne sais pas monsieur, consultez le petit robert... Ou les deux si votre femme en a deux...
Où en étais-je? Ah oui... Il est totalement mensonger de prétendre sans la moindre preuve, que Aristide Korbak est né de parents inconnus abandonné la veille de Noël dans un supermarché entre une dinde et un saumon fumé. Tout ça pour faire vendre un livre, que dis-je un livre, un torchon qui voudrait salir la mémoir d'un des plus grands poètes et aventurier de notre temps. Je vous passe toutes les inventions fantaisistes.
Mesdames et messieurs, Aristide Korbak est né dans la voiture de son père sur le chemin de l'hopital: une Ford Taunus preque neuve achetée à crédit – modèle luxe blanche avec les sièges en skaï rouge. Et les premières paroles que le petit presque encore fétus entendit et qui marquérent sans nul doute toute sa grande carrière artistique furent les mots historiques de son père: « Heureusement que j'ai pas pris des sièges en tissu sinon il m'aurait tout salopé, ce petit salopard »
La preuve, mesdames et messieurs est une photo: une poto du petit Arstide Korbak sortant du ventre de sa mère pour aller saloper les sièges en skaï de la Taunus Cette photo existe grâce à la brigade de gendarmerie 2134 qui à cet instant là se trouvait sur la route nationale 34 qui méne à l'hopital sud et qui a flashé la Taunus à 156km à l'heure.
A cette occasion, je tiens à vous présenter le témoignage d'une mère qui se trouvait dans la chambre voisine le madame Korbak qui ne s'appelait pas madame Korbak vu que le père et la mère du petit Arsistide -qui ne s'appelait pas encore Aristide, vu qu'ils ne savaient pas encore comment l'appeler- vivaient à la colle, autant dire dans le pêché, enfin bref. Cette jeune femme va nous parler des joies de l'enfantement, sujet universel s'il en est car je vous le rappelle nous avons trous été un jour un bébé qui faisait caca dans ses couches et n'avait rien à faire du RMI qui n'arrive pas et encore moins rien à carrer de savoir si la paire de lunettes de soleil de Johnny a des verres progressifs ou pas.
(suit le témoignage émouvant d'une femme, témoignage qui n'a pas été enregistrer pour ne pas entacher la mémoire de notre grand poète)
Conférence à suivre
Saturday, September 10, 2005
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