Saturday, September 10, 2005

Aristide Korbak LA CONFERENCE (2ème épisode)




A peine sur pied, on envoya le petit Aristide à l'école où on lui apprit tout ce qui fallait faire pour être un bon et gentil garçon mais surtout, on lui apprit à écrire.
J'ai ici messieurs dames le capuchon du stylo BIC (c'est un sponsor) avec lequel, à l'âge de cinq ans, Aristide Korbak écrivit son premier poème:
C'est un peu répétitif, certes mais on devine déjà le talent de l'immense écriain qu'il deviendra se profiler derrière ces quelques simples vers hâtivement et maladroitement posés sur une feuille à gros carreaux. Je cite:
« Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse
Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse
Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse
Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse... »
Le reste est malheureusement un gribouillage illisible comme d'ailleurs le seront nombre de ses poèmes qu'il écrira plus tard.
Je vous propose le témoignage d'une jeune fille qui a beaucoup connu la fille de la concierge de la maîtresse d'école d'Aristide Korbak. Ce témoignage nous sera d'un grand secours pour éclairer les coins d'ombre da la carrière d'Aristide
(Suit le témoignage inaudible d'une jeune fille 95 87 95 à peu près blonde, myope sans aucun doute qui provoqua une forte émotion à notre preneur de son qui du coup oublia d'appuyer sur le bouton du magnétophone et préféra lâcher son micro pour s'astiquer le poireau sans vergogne)


De mauvaises langues de vipère ont accusé Aristide Korbak d'être un sans coeur, un bourreau courant de conquête féminine en conquête féminine eh bien mesdames et messieurs, j'ai ici la preuve qu'il n'en est rien.
Dans ce flacon, mesdames et messieurs ont été recueillies par Aristide Korbak lui-même les larmes qu'il a versées lors du bal du 14 juillet alors que miss Firminy lui a refusé une danse et tout ce qui allait avec causant à Aristide un immense chagrin.
En artiste qu'il était il voulut graver cette douleur pour l'éternité et recueillit ses larmes dans un flacon qu'il voulut lui offrir un peu plus tard dans la soirée.
Cet émouvant dialogue se retrouve dans le cébre film « Fils de » dont il écrivit lui même les dialogues. Je vous recommande chaleureusement et même froidement de louer ce film en dvd. Je vous rappelle la scène qui allait causer le scandale que l'on connait avec son fameux dialogue:
Le héros, joué par l'inénarrable voire épouspatoufflant Gérard Deuxpartrois, les larmes ruisselant de son visage et tombant en cascade dans l'éprouvette, soupire:« Tu vois, Sabine, tu me fais pleurer et je t'offre mes larmes. Je t'en prie ne me rejette pas comme la mer rejette ses épaves, laisse moi t'aimer »
Et nous gardons tous en mémoire la réponse faite par miss Firminy jouée par la grande, l'inoubliable et poitrinaire actrice Adélaïde Karambar qui les yeux dans les yeux lui répond « Ta gueule connard, lâche moi ou j'appelle mon frère! »
De ce film je vous propose de vous souvenir avec la bande son chantée par Kelly..
(Suit une étrange et envoutante chanson que le public écoute avec recueillement mais qui n'est pas de Aristide Korbak. On reconnait nettement "Le jouet extraordinaire" interprété par feu notre grand Cloclo. Dieu ait son âme et ses héritiers son pèze et pas le contraire!)


Voici donc, au passage, évoquée la mémoire d'un grand musicien , homme de talent etc etc.. Mais nous ne sommes pas ici pour nous vautrer dans la frange nostalgique des sixties. Un peu de tenue je vous prie, nous sommes ici pour rappeler au monde que Aristide Korbak a vécu, écrit, chanté et que lui aussi a fait des petits tas de vomi le soir en sortant du bal comme vous et moi. Et qu'il ne risquait pas de passer de vie à trépas dans sa baignoire car dieu merci, Arisitide Korbak se méfiait des baignoires, se révélant ainsi plus malin que Marat et Cloclo réunis. (Nous notons ici qu'ils ne sont pas morts dans la même baignoire et que Charlotte (Corday) n'utilisait plus de sèche-cheveux depuis longtemps. Il faut pas se foutre de la gueule des femmes révolutionnaires! Tout de même!)

(Sur ces mots, le conférencier boit un verre rempli d'un liquide non identifié et propose de faire une pause pour aller faire pipi. )
(fin de l'épisode 2. A SUIVRE)

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