Friday, September 16, 2005

LA CONFERENCE AUTOUR D'ARISTIDE KORBAK (extraits choisis)

De la période amoureuse d'Aristide Korbak, nous avons retenu le témoignage de Julie qui a bien connu le meilleur ami de Aristide Korbak, Paul Mac Cockney qui fut, avant de rejoindre un obscur groupe de rock and roll en angleterre le guitariste du groupe pop que fonda Aristide Korbak: Les loulougagarous -nom donné en référence au batteur qui avait tendance à bégayer . Pour mémoire - et sans s'attarder trop sur la carrière musicale de Aristdie Korbak à sa sortie de prison: je rappelle les paroles du tube de leur premier et dernier 45 tours:

Mon royaume pour une guitare

Je sens l'appel sauvage
Des guitares saturées
Je sens monter la rage
Des amplis surchauffés
Ivre de décibels
De hurlements stridents
De mille sons rebelles
Qui font grincer les dents,
Je me noie dans les veines
Ouvertes du silence
Je descelle ma chaîne
Du mur de mes défenses
Tant de beauté qui s'égare
Dans l'insupportable hideur du monde
Me fait hurler. Et je déclare
- Avant que ne m'emporte la mort vagabonde
Dans un éternel tintamarre :
Mon royaume pour une guitare!



La disparition d'Aristide Korbak prète à contradictions. Certains prétendent qu'il est mort, d'autres qu'il a simplement disparu du paysage pour éviter les vengeances de quelques maris jaloux et qu'il sévit dans un pays d'Amérique du nord sous le psudo de Georges Smith. Toujours est-il que quelques semaines après l'annonce d'un corps retrouvé dans un dancing près de St Julien Molin Molette et formellement identifié comme étant celui de Aristide Korbak, l'éditeur de ses ouvrages recevait encore des lettres et des poèmes signés Aristide Korbak. Est ce une supercherie, est ce un coup monté pour relancer la vente de ses livres qui ne décolle pas depuis qu'il a fait deux semaines de prison injustement condamné pour être passé sur le corps de sa sixième épouse , qui en des ciconstances normales aurait pu trouver cela jouissif mais a porté plainte contre lui pour l'avoir fait au volant de sa camionnette?
Je vais me permettre de vous lire un poème récemment arrivé dans la boîte aux lettres de son éditeur et s'intitule:

C'est moi

C’est moi qu' j’ai vendu la mèche
Pour nourrir ma femme et mes enfants
Quand on est vraiment dans la dèche
On réfléchit moins facilement
C’est pas ma faute à moi s’ils ont fait une bombe
Mais ils ont juré sur leur tombe
Qu’ils n’en f’raient pas une hécatombe ah aha ah ah!
Refrain :
Je suis un traitre
Mais je m'en fous
J’ai rien à dire
Mais j’avoue tout
Où c’est qu’on signe
Que j’mette ma croix ?
Faut que j’m’aligne
Pour que je sois
Moi

C’est moi qu’j’ai lâché le morceau
J’voulais pas, ça m’a échappé
Ils m’avaient d’mandé un tuyau
La vérité a éclaté
C’est pas ma faute à moi s’ils ont fait une guerre
Une croix de bois mille croix de fer
Si je mens je vais en enfer ah aha ah ah!
R
C’est moi que j’me suis mis à table
Pour sauver ma belle maîtresse
Pour ses yeux je serais capable
Des plus ignominieuses bassesses
C’est pas ma faute à moi, elle me croit Superman
Jamais en faute, jamais en panne
Tant pis si pour elle je me damne ah aha ah ah!
R
C’est moi que j’ai vendu mon âme
On m’en a donné un bon prix
Je veux qu’on m’aime et qu’on m’acclame
Pour trouver un sens à ma vie
C’est pas ma faute à moi si le monde est pervers
Maille à l’endroit maille à l’envers
Jetez moi donc la première pierre ah aha ah ah!
R
(textes déposés sacem merci de demander autorisation pour utilisation commerciale)
(à suivre)

Monday, September 12, 2005


Donc Aristide Korbak est né quelque part dans ce truc qui se révéla très vite un peu trop grand pour lui.
Tout petit déjà, il voulait visiter l'univers, trouver une étoile qui lui irait comme un gant. Plus tard, il lancera son fameux "MESSAGE AUX ETOILES" bouteille lancée dans l'espace sous forme de suppositoire perfectionné (Voir le texte de sa chanson phare: Mon imperceptible message)

Mon imperceptible message

Je lance un message aux étoiles
Avec ma lampe de poche
Ma lumière doit leur paraître bien pâle
Il va falloir que je m’accroche
Que je patiente
Quelques secondes
Ou quelques vies
Que je fréquente
De nouveaux mondes
Très loin d’ici

Regarde belle étoile
Là bas sur la terre
Un minuscule signal
Ver luisant solitaire
Qui tente de t’atteindre
De se pendre à ton bras
De ne jamais s’éteindre
Même après son trépas

Je lance un message aux galaxies
Avec ma petite cloche
Il y a peu de chances qu’elles m’ouissent
Il va falloir que je m’accroche
Que je secoue
Encore plus fort
Mon cœur battant
Que je rejoue
Jusqu’à la mort
D’mon instrument

Ecoute étoile
Là bas sur la terre
Un minuscule signal
Une voix ordinaire
Qui tente de glisser
Au creux de ton oreille
Des flots de sons pressés
Pour que tu te réveilles

Je lance un message à mon étoile
Elle a besoin de moi
C’est moi qui suis sa bonne étoile
Que ferait elle sans moi ?
Que ferais je sans elle
Perdu dans l’Univers
Sans concret sans réel
Sans endroit ni envers

Je sais qu’un jour viendra
Où mon foutu remue-ménage
A ses oreilles parviendra
Comme une larme dans l’orage
Qu’enfin mon étoile entendra
Mon imperceptible message

Je sais qu’un temps arrivera
Où le clinquant de mes éclats
A ses beaux yeux éclatera
Comme un pixel dans un mirage
Qu’enfin mon étoile verra

Mon imperceptible message

Texte déposé à la sacem veuillez vous renseigner poutr toute utilisation commerciale. Merci

N'oubliez pas de demander le suite de la conférence autour d'Aristide Korbak

à paraître prochainement dans ce blog ci

Saturday, September 10, 2005

Aristide Korbak LA CONFERENCE (2ème épisode)




A peine sur pied, on envoya le petit Aristide à l'école où on lui apprit tout ce qui fallait faire pour être un bon et gentil garçon mais surtout, on lui apprit à écrire.
J'ai ici messieurs dames le capuchon du stylo BIC (c'est un sponsor) avec lequel, à l'âge de cinq ans, Aristide Korbak écrivit son premier poème:
C'est un peu répétitif, certes mais on devine déjà le talent de l'immense écriain qu'il deviendra se profiler derrière ces quelques simples vers hâtivement et maladroitement posés sur une feuille à gros carreaux. Je cite:
« Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse
Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse
Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse
Je ne dois pas regarder sous les jupes de la maîtresse... »
Le reste est malheureusement un gribouillage illisible comme d'ailleurs le seront nombre de ses poèmes qu'il écrira plus tard.
Je vous propose le témoignage d'une jeune fille qui a beaucoup connu la fille de la concierge de la maîtresse d'école d'Aristide Korbak. Ce témoignage nous sera d'un grand secours pour éclairer les coins d'ombre da la carrière d'Aristide
(Suit le témoignage inaudible d'une jeune fille 95 87 95 à peu près blonde, myope sans aucun doute qui provoqua une forte émotion à notre preneur de son qui du coup oublia d'appuyer sur le bouton du magnétophone et préféra lâcher son micro pour s'astiquer le poireau sans vergogne)


De mauvaises langues de vipère ont accusé Aristide Korbak d'être un sans coeur, un bourreau courant de conquête féminine en conquête féminine eh bien mesdames et messieurs, j'ai ici la preuve qu'il n'en est rien.
Dans ce flacon, mesdames et messieurs ont été recueillies par Aristide Korbak lui-même les larmes qu'il a versées lors du bal du 14 juillet alors que miss Firminy lui a refusé une danse et tout ce qui allait avec causant à Aristide un immense chagrin.
En artiste qu'il était il voulut graver cette douleur pour l'éternité et recueillit ses larmes dans un flacon qu'il voulut lui offrir un peu plus tard dans la soirée.
Cet émouvant dialogue se retrouve dans le cébre film « Fils de » dont il écrivit lui même les dialogues. Je vous recommande chaleureusement et même froidement de louer ce film en dvd. Je vous rappelle la scène qui allait causer le scandale que l'on connait avec son fameux dialogue:
Le héros, joué par l'inénarrable voire épouspatoufflant Gérard Deuxpartrois, les larmes ruisselant de son visage et tombant en cascade dans l'éprouvette, soupire:« Tu vois, Sabine, tu me fais pleurer et je t'offre mes larmes. Je t'en prie ne me rejette pas comme la mer rejette ses épaves, laisse moi t'aimer »
Et nous gardons tous en mémoire la réponse faite par miss Firminy jouée par la grande, l'inoubliable et poitrinaire actrice Adélaïde Karambar qui les yeux dans les yeux lui répond « Ta gueule connard, lâche moi ou j'appelle mon frère! »
De ce film je vous propose de vous souvenir avec la bande son chantée par Kelly..
(Suit une étrange et envoutante chanson que le public écoute avec recueillement mais qui n'est pas de Aristide Korbak. On reconnait nettement "Le jouet extraordinaire" interprété par feu notre grand Cloclo. Dieu ait son âme et ses héritiers son pèze et pas le contraire!)


Voici donc, au passage, évoquée la mémoire d'un grand musicien , homme de talent etc etc.. Mais nous ne sommes pas ici pour nous vautrer dans la frange nostalgique des sixties. Un peu de tenue je vous prie, nous sommes ici pour rappeler au monde que Aristide Korbak a vécu, écrit, chanté et que lui aussi a fait des petits tas de vomi le soir en sortant du bal comme vous et moi. Et qu'il ne risquait pas de passer de vie à trépas dans sa baignoire car dieu merci, Arisitide Korbak se méfiait des baignoires, se révélant ainsi plus malin que Marat et Cloclo réunis. (Nous notons ici qu'ils ne sont pas morts dans la même baignoire et que Charlotte (Corday) n'utilisait plus de sèche-cheveux depuis longtemps. Il faut pas se foutre de la gueule des femmes révolutionnaires! Tout de même!)

(Sur ces mots, le conférencier boit un verre rempli d'un liquide non identifié et propose de faire une pause pour aller faire pipi. )
(fin de l'épisode 2. A SUIVRE)







Oui, c'est du persil!
Non, ça ne se fume pas
Par contre ça s'arrache du sol
Ca se laisse hacher menu
(voir plus loin la chanson de Aristide Korbak: LA CHASSE AU PERSIL )
Non au massacre du persil
Le persil serait-t-il en voie de disparition?
Le persil est-il européanodisiaque au même titre
que le ginseng qui est asiodisdiaque ou la banane qui est afrodisiaque ?
(Voir à ce sujet la conférence sur les bienfaits du persil par le Pr. K. sur son site: http.www.dupersiljenveuxencoreetdubonsitapasdejatoutbouffecretin.com)

Vie et oeuvre d'Aristide Korbak, poète imposteur

"souriez, le poète vous sourira!"
La naissance d'Aristide Korbak. Si jeune et déja si chedélique

CONFERENCE autour d'Aristide Korbak

CONFERENCE autour d'Aristide Korbak par un Conférencier qui a préfére, pour des raisons de sécurité, garder l'anonymat , voire garder le lit

Mesdames messieurs, chers amis de Bourg en Bresse - euh pardon! On me fait signe... C'est pas le bon Bourg... Bourg la reine? Pardon Bourg Argental
chers amis de Bourg Argental bonsoir
Je suis très fier et heureux d'être ce soir parmi vous pour vous parler de celui qui est déjà, peu de temps après sa disparition, une légende.
Et je dis tout de suite : halte là! Tout ce que vous avez pu entendre sur Aristider Korbak jusqu'à aujourd'hui est totalement erroné, voire même complètement faux.
Malgré les nombreuses trentatives de biographies dont je rappellerai brièvement les plus connues, celles qui ont défrayé les chroniques – pardon?... non, chronique n'est pas un gros mot, c'est dans le petit Larousse et il n'y a pas de gros mots dans le petit Larousse, ça ne rentrerait pas.
Je disais donc, avant d'être malencontreusement interrompu, que ce soit:
« Aristide Korbak poète visionnaire? »
ou bien
« Le mystère Aristide Korbak enfin dévoilé pour moins de 20 euros »
ou même encore:
« Aristide Korbak est vivant je l'ai rencontré »
Ces ouvrages, je dirais même ces torchons, ne sont, mesdames et messieurs que des tissus de mensonges, je vous l'assure, c'est sûr.
Prétendre que Aristide Korbak est né de parents gardiens de zoo entre un zèbre et un zébu et faire de lui une espèce de méssie des temps modernes est de la pure affabulation, voire même une hérésie ....
non, monsieur, une hérésie n'est pas une maladie honteuse, je ne sais pas monsieur, consultez le petit robert... Ou les deux si votre femme en a deux...
Où en étais-je? Ah oui... Il est totalement mensonger de prétendre sans la moindre preuve, que Aristide Korbak est né de parents inconnus abandonné la veille de Noël dans un supermarché entre une dinde et un saumon fumé. Tout ça pour faire vendre un livre, que dis-je un livre, un torchon qui voudrait salir la mémoir d'un des plus grands poètes et aventurier de notre temps. Je vous passe toutes les inventions fantaisistes.
Mesdames et messieurs, Aristide Korbak est né dans la voiture de son père sur le chemin de l'hopital: une Ford Taunus preque neuve achetée à crédit – modèle luxe blanche avec les sièges en skaï rouge. Et les premières paroles que le petit presque encore fétus entendit et qui marquérent sans nul doute toute sa grande carrière artistique furent les mots historiques de son père: « Heureusement que j'ai pas pris des sièges en tissu sinon il m'aurait tout salopé, ce petit salopard »
La preuve, mesdames et messieurs est une photo: une poto du petit Arstide Korbak sortant du ventre de sa mère pour aller saloper les sièges en skaï de la Taunus Cette photo existe grâce à la brigade de gendarmerie 2134 qui à cet instant là se trouvait sur la route nationale 34 qui méne à l'hopital sud et qui a flashé la Taunus à 156km à l'heure.
A cette occasion, je tiens à vous présenter le témoignage d'une mère qui se trouvait dans la chambre voisine le madame Korbak qui ne s'appelait pas madame Korbak vu que le père et la mère du petit Arsistide -qui ne s'appelait pas encore Aristide, vu qu'ils ne savaient pas encore comment l'appeler- vivaient à la colle, autant dire dans le pêché, enfin bref. Cette jeune femme va nous parler des joies de l'enfantement, sujet universel s'il en est car je vous le rappelle nous avons trous été un jour un bébé qui faisait caca dans ses couches et n'avait rien à faire du RMI qui n'arrive pas et encore moins rien à carrer de savoir si la paire de lunettes de soleil de Johnny a des verres progressifs ou pas.
(suit le témoignage émouvant d'une femme, témoignage qui n'a pas été enregistrer pour ne pas entacher la mémoire de notre grand poète)
Conférence à suivre

Chansons de Aristide Korbak (Suite)

NOS HEROS

Nos héros ont traversé les âges
L'âge de pierre et l'âge de fer
Ils ont fait preuve d'un grand courage
Ils ont défié feu et enfer
Vainqueurs des pièges sur leur passage
Ils sortent triomphants du fond des mères

Nos héros ont traversé les âges
L'âge bête, l'âge du plomb dans la tête
Des ères ils ont subi l'outrage
Des vagues ils ont franchi les crêtes
Ils ont dompté haine et rage
Renversé les idoles et leurs prophètes

Héroïnes et héros n'ont pas d'âge
Age des lumières ou atomique
Ils ont dompté big bangs et orages
Dépassé l'âge technocratique
Dans l'univers ils font des ravages
Et à l'éternité font la nique

Nos héros ont traversé les âges
Ils ont bravé l'âge de raison
L'âge des doutes, des grands naufrages
L'âge tendre, l'âge des illusions
Ils se sont coltiné des mirages
A l'âge de la mort ils ont fait front

Héroïnes et héros n'ont pas d'âge
Et ils ne sont pas prêts d'arriver
A peine débarqués sur un rivage
Il le leur faut retraverser
Voici qu'arrivent des temps sauvages
Il va leur falloir s'y plonger


A tous les mal aimés


Aux semeurs de discorde
Aux empêcheurs de jouir
Aux arracheurs de cordes
Aux gêneurs de plaisirs
Aux gros casseurs d'ambiance
Et aux briseurs de transes
Aux grands catastrophistes
Aux freineurs de l'entrain
Tous les brouilleurs de pistes
Les « Ca s'ra pire demain »
Les chercheurs de cafard
Les tueurs de hasard

En un mot à tous les mal aimés
Je dédie cette mélopée

Aux chieurs banaliseurs
Misérables attentistes
Tous les analyseurs
Tristes abstentionnistes
Aux valse hésitants
Ni dehors ni dedans
Aux durs killers de rêves
Tous les douteurs de toi
A tous les marche ou crève
Tous les cacheurs de joie
Tous les sans foi ni loi
Les étouffeurs de voix

En un mot à tous les mal aimés
Je dédie cette mélopée


L'HUMAIN EST CON

Disons le bien fort
Quand je serai mort
Ça f'ra un con de moins sur terre
Car je suis humain
Con comme un humain
N'en faisons pas un mystère

Refrain L'humain n'est pas au point
Ce n'est qu'un prototype
Qui ne voit pas plus loin
Que le bout d'ses principes


L'humain est con c'est bien cnnu
Il prend son cerveau pour son cul
Pond des idées des théories
Et vous chie des vues de l'esprit
L'humain est con et il en rit
Il rit de n'avoir rien compris
Il rit car c'est le seul remède
Pour le tirer hors de sa merde
R
L'humain est con dans sa cervelle
Il se croit malin, immortel
Il brasse du vent et il s'agite
Il joue avec la dynamite
L'humain est con, il vole, il tue
Il râle, il pleure, il viole, il pue
On lui l'a dit, ça n'sert à rien
Il court comme un con vers sa fin
R
L'humain est con, il ne sait rien
De ce qui est mal ou bien bien
Ses vues ne sont que des bévues
Ses visionnaires des m'a-tu-vu
L'humain est con c'est une tâche
L'humain se plaint l'humain se fâche
Ecoutez le cosmos qui murmure:
« C'est une erreur de la nature »
R
Paraît qu'il y aurait des progrès
L'humain moins con c'est en projet
On nous l''a dit. Faut-il y croire?
Moi je demande encore à voir
Demain l'humain sera au point
Mais demain me paraît si loin
Alors moi j'attendrai un peu
Je reviendrai quand ça s'ra mieux
Disons le bien fort
Quand je serai mort
Ça f'ra un con de moins sur terre
Car je suis humain
Con comme un humain
N'en faisons pas un mystère
R

A suivre
chansons déposées SACEM prière de demander avant utilisation Merci

Thursday, September 08, 2005






Photos tirées de la vidéo tournée lors de son mémorable concert au théâtre LE TRIOMPHE Le 15 Juin de l'an de grâce 2005

Aristide Korbak auteur chanteur imposteur

Clic claque merci Korbak!

Aristide Korbak est comédien-chanteur. Il a formé son premier groupe de blues rock « Garage » dans les années 70 dans lequel il était chanteur, puis un groupe de Jazz rock « les i » autour de 75, dans lequel il était chanteur guitariste et osait jouer de la trompette, puis un groupe de théâtre et musique dans les années 80 « Cocktail swing ». Il monte une comédie musicale « Sous le réverbère » style cabaret années 30 autour de 90 puis un répertoire de chansons françaises humoristiques accompagné au piano par Fred Morel. Un spectacle autour des chansons de Francis Blanche ainsi qu'une comédie musicale autour des chansons de gangsters en 1998; Il joue beaucoup au théâtre et revient à ses premières amours: la chanson à texte avec ses textes et ses musiques à lui composés le soir dans sa cuisine à la lueur des bougies. Mi poète rock, mi raconteur en musique, il crée un univers de volcans langoureux, de femmes fatales, de glorieux perdants et de marchands de rêves ambulants. Plutôt Korbak des villes que Korbak des champs, plutôt Korbak des chants que Korbak débile, il se joue des mots comme démon.
Fiche technique.
Chant / guitare electro-acoustique
Un haut tabouret de bar
Une bouteille d'eau sans bulles (Il les fait lui-même)

Pour contacter Aristide Korbak:

06 73 34 39 55

marcusfeuillet@worldonline.fr

DES TEXTES: (déposés Sacem Me joindre aimablemement pour toute utilisation commerciale merci)


A la chasse au persil

A la chasse au persil
Le chien n’est pas docile
Il renâcle, il aboie,
Il recule et larmoie
Il tire sur sa laisse
Quand le chasseur le presse
Le persil est féroce
Cruel et sans pitié
Les plus maousses molosses
De leur sang l’ont payé
Le chasseur à l’affût
Le voit déjà captif
Ficelé et vaincu
Avec ail et rosbif
Il le voit tout crépu
En salade de pieds
Ou sur une morue
Couronnée de lauriers
La meute aux cris canins
De sueur se mouille
Plutôt mourir de faim
Que de rentrer bredouille
C’est bientôt la curée
On sonne l’hallali
Les clébards affamés
Qui à cor qui à cri
Attaquent ventre à terre
Le piège se resserre
Le persil acculé
De frousse vire au vert
Qu’il soit plat ou frisé
Sa peau ne vaut pas cher
Il est bientôt midi
Il s’accroche au sillon
Car son instinct lui dit
Qu’il va boire le bouillon
Il résiste il rechigne
Il crache son venin
Il se bat égratigne
La truffe des mâtins
Malgré crocs et ruades
Lui et ses camarades
A la terre des ancêtres
Qui les avait vus naître
Sont bientôt arrachés
Sans émoi ni pitié
Les chiens lèchent leurs plaies
On panse les blessés
On compte les bouquets
Il est l’heure de manger
N’oublies jamais gourmet
Qui savoure sans souci
Sa tête de veau persillée
N’oublies jamais
Le combat la douleur
Voire parfois l’agonie
De ceux tombés au champ d’honneur
Pour arracher du sol l’irascible persil

Sept heures moins vingt

Vous allez mourir
lui dit le docteur
Vous allez mourir
d'un arrêt du cœur.
Mais dites moi quand
lui dit le patient
car de savoir quand
je suis impatient.
Ça c'est impossible
lui dit le docteur
très très impossible
de connaître l'heure.
Le patient chercha
d'autres médecins
Les interrogea
ils ne savaient rien.
A des charlatans
et des guérisseurs
il demanda quand
où et à quelle heure.
« Vous mourrez demain
lui dit un devin
à sept heures moins vingt
en prenant un bain. »
En rentrant chez lui
à six heures et demie
il se dit c'est louche
je n'ai qu'une douche.
Mais en traversant
le pont Saint André
ses soucis pesants
le firent s'effondrer.
Dans l'eau il tomba
s'agita en vain
et il se noya
à sept heures moins vingt.


La servitude

J’ai travaillé toute ma vie
Pour des cacahuètes
Bien dressé comme un ouistiti
A faire des courbettes
Valet le jour portier la nuit
Pour deux ou trois pesètes
Sans assurance ni garantie
Des boulots bien honnêtes


Refrain :
La servitude
J’ai l’habitude
Car le service
C’est mon seul vice
Et c’est inéluctable
Quand je me mets à table
Sans réfléchir je dis :
Monsieur est servi


Y’en a plein qui voudraient ma place
Me mettre à la retraite
Mais pas question que je m’efface
Pas question que j’m’arrête
Je tiendrai jusqu’au dernier jour
Mon port de tête
Je ne laisserai pas les vautours
Dépecer mon squelette

R

Pour moi y’a pas de jours fériés
Pas de jour de fête
J'ai pas droit aux congés payés
A Cannes sur la Croisette
Du festin je ne connaîtrai
Que quelques misérables miettes
Je suis par la vie un laquais
Condamné à perpète

R

En cent ans j’aurai réussi
Au fond de ma jaquette
A garder deux économies
Pour m’offrir des violettes
Et sur ma tombe y’aura écrit :
« Ah que la mort est chouette!
Il a servi toute sa vie
Pour nourrir quatre pâquerettes »

R

L'accouplement des volcans

Autrefois sur la terre
Tous les volcans heureux
Ne restaient jamais solitaires
Ils étaient toujours amoureux.
Sous le regard austère
des grands dinosaures mous
Ils se chatouillaient le cratère
en crachant du feu comme des fous .

Refrain :
Allez-y les volcans
Accouplez vous encore
Aimez-vous ardemment
un grand feu vous dévore .
Allez-y les volcans faites encore un effort

Une ère nouvelle attend vos enfants rouges et or.

De grands ptérodactyles
Traversaient le ciel noir
En un vol régulier et tranquille
faisant semblant de ne rien voir.
Tous .les jours en tous lieux
Les volcans sans entraves
S'embrassaient tous à qui mieux mieux
emmêlant leurs langues de lave .

Refrain

Quand les volcans s'accouplent
Ils ont une éruption
Puis restant toujours aussi souples
Sans ambages ils passent à l'action .
C'est si beau et sismique
de voir au crépuscule
entièrement nus sous les tropiques
les heureux volcans qui copulent .

Refrain

Bien sûr les gens se moquent
et n'en croient pas un mot
Ils n'ont pas connu cette époque
Ils sont jaloux ce sont des sots .
Car hélas de nos jours
Peu de volcans procréent
Et s’ ils font toujours l' amour
Ils restent beaucoup plus discrets.

Refrain
­
Je suis persuadé
Que la vie des volcans
Dans moins de dix millions d'années
recommencera comme avant .
Renaissant de leurs cendres
Dans un élan mystique
Ils nous feront voir et entendre
D’amoureux ébats volcaniques.

Qui casse l’assiette ramasse les miettes

Comme on prend son bain on se douche
Qui se sent morveux qu’ils se mouche
Ne nous fions pas aux eaux tranquilles
Qui sort la lampe use la pile

Comparaison n’est pas raison
Contentement passe richesses
Nul n’est prophète en sa maison
Qui veut l’argent ouvre la caisse

Refrain : La fin justifie les moyens
Le mieux est l’ennemi du bien
La nuit tous les matous sont gris
Le loup dort avec les brebis

Morte la bête mort le venin
Qui fait le mort passe la main
Honte à qui l’or est le seul but
Au bout du fossé la culbute

Refrain

Passe la fête adieu le saint
Un méfait n’est jamais perdu
Qui trop astique ôte le teint
Dentier en or n’a pas mordu
A beau mentir qui vient de loin
Même s’il ménage sa monture
A la fourche on aime le foin
L’amour est la seule torture


(à suivre)